Pour cette fin d'été, nous vous invitons à lire à hautes voix La Mort de la phalène (1942), recueil de récits où Virginia Woolf interprète la réalité à travers la contemplation de la nature et les visions de rêves.

«Les phalènes que l’on voit voler dans la lumière du jour sont improprement appelées phalènes; jamais elles ne font naître cette sensation de bien-être venue des nuits d’automne profondes et du lierre en fleur, sensation que le plus ordinaire des papillons de nuit, dormant dans l’ombre du rideau avec ses ailes doublées de fauve, éveille immanquablement en nous. Ce sont des créatures hybrides, qui n'ont ni les couleurs gaies des papillons, ni celles, plus sombres, de leur propre espèce. Néanmoins le spécimen de ce jour-là, avec les ailes étroites, couleur de foin, bordées de parements assortis, semblait se satisfaire d'être en vie.»*

L'observatoire aux Étangs Nérac est accessible à dix minutes à pied depuis le point de stationnement proposé ici.

Participation sur inscription à l'adresse: m.gamboa@cracalsace.com. Contact: +33 (0)6.18.87.63.00.

* Woolf, Virginia, La Mort de la phalène, Londres: The Hogarth Press, 1942.