Du 22 au 28 janvier 2018, programme Les martinets dorment en volant proposé par les étudiant·e·s du groupe No Name de la Haute école des arts du Rhin (HEAR).
Les martinets dorment en volant est une somme d’expériences nées de rencontres interdisciplinaires autour du thème des Déplacés, humains et non-humains, initiées par les étudiant·e·s de la HEAR—Haute école des arts du Rhin participant au séminaire «Arts, Sciences et Société» que propose le groupe No Name (option art, Strasbourg) en partenariat avec le CRAC Alsace.
Avec Jinx Axyridis, Hugo Bonnifait, Laura Burucoa, Alexandre Caretti et Apolline Morel-Lab, Lucie Fer, Zoé Damez, Margot Derumez, Ondine Duché, Zoé Filloux, Ludovic Hadjeras, Milivanh Jantzen, Euna Lee, Mathilde Lequenne, Jules Maillot, Anouk Moyaux et Alexis Chevallier, Anouk Nier-Nantes, Garance Oliveras, Faustine Reibaud, Gabriel de la Roche, Maëva Rouquette, Elisa Sanchez, Adrien Von Nagel, Hazem Waked, avec la participation de Jean Laniau et Elie Partouche pour le graphisme.
Les martinets dorment en volant est le résultat d'un travail collectif entre les étudiant·e·s, leurs enseignant·e·s, Alain Della Negra, Christiane Geoffroy, Cyrille Bret, Nicolas Fourgeaud, Oh Eun Lee et Jérôme Thomas, en collaboration avec l’équipe du CRAC Alsace. C’est sous formes d’installations, de vidéos, de performances qu’apparait au sein de l’exposition un ensemble de terrains de recherches. Agir collectivement, penser à plusieurs, élaborer ensemble; c’est à partir de ce mode de fonctionnement que s’est façonnée cette proposition.
«Nous ne sommes pas certains que les martinets dorment en volant. Ces oiseaux migrateurs passent la majeure partie de leurs vies dans les airs: ils peuvent y passer jusqu’à dix mois sans se poser au sol. Il est donc probable qu’ils se reposent dans l’atmosphère.
Être déplacé·es, c’est être transporté.es de place en place. Le terme 'déplacé' éclaire des flux humains et non-humains qui traversent notre planète et nos Histoires. Plus que des trajets linéaires, les déplacements forment des séquences qui lient places et mouvements.
Les renards prennent le métro, les containers traversent les mers et les esprits se téléportent via les réseaux. Les rythmes et vitesses de ces déplacements varient, façonnant des mondes qui nous interpellent. Pour cette enquête, aucun·e d’entre nous n’est parti du même endroit: auprès des corps, dans les mémoires, sur les arbres, sous la terre, près des rivages ou en périphérie des villes.»
—No Name, janvier 2018.